En politique de la ville, la question des transports, des déplacements et des mobilités des habitants des territoires prioritaires est récurrente. Depuis la fin des années 1990, de nombreux textes, programmes et publications officielles soulignent que tous les domaines de vie quotidienne sont impactés par l’enclavement des quartiers prioritaires de la ville, par les inégalités de dessertes, par la qualité des services et par les tarifications. La loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale du 21 février 2014 insiste d’ailleurs sur la nécessité d’« intégrer les quartiers dans leur unité urbaine, en accentuant notamment leur accessible aux transports en commun ».
En 2024, sur les 23 contrats de ville signés dans la région Bourgogne Franche-Comté, 21 territoires ont inscrit la question des mobilités comme un axe de travail à engager (ou à poursuivre) avec les partenaires de droit commun, les autorités organisatrices des transports, les collectivités locales, les associations et les habitants. Les orientations se répartissent en deux grandes orientations : faire de la mobilité un vecteur de la transition écologique et lever les freins à la mobilité des habitants.
Interventions :
- Antoine BEJEAN, responsable d’études chez Trajectoire Ressources : contextualisation du sujet des mobilités dans les contrats de ville de BFC ;
- Leïla AISSOUI, chargée d’observation et analyse de la mobilité au CEREMA Centre-Est : statistiques et réalités nationales des mobilités des habitants des QPV ;
- Thibault ISAMBOURG, doctorant en socioéconomie urbaine de la mobilité au Laboratoire Aménagement Économie Transport (ENTPE, Lyon 2, CNRS) et chargé d’études au Transdev : comportements et mobilités quotidiennes des habitants des QPV.